Lorsque les êtres humains se sont sédentarisés après la dernière grande période glaciaire et ont commencé à pratiquer l’agriculture, ils ont peu à peu sélectionné des plantes cultivées à partir de plantes sauvages. Les graines ont été collectées, stockées, échangées, semées, multipliées à nouveau et développées continuellement.

Au cours de l’industrialisation de l’agriculture au 20e siècle, les semences sont devenues de plus en plus une marchandise.

Aujourd’hui, les semences sont de plus en plus produites par des entreprises spécialisées et centralisées, qui détiennent des droits de propriété sur les semences. Les lois sur les semences, qui ont été créées pour garantir une qualité constante des semences pour l’agriculture, n’autorisent la commercialisation des semences traditionnelles que dans des cas exceptionnels.

La conséquence de la privatisation et de la réglementation des semences est la perte de la diversité génétique de nos cultures alimentaires. Une grande partie des variétés traditionnelles a ainsi disparu au cours des cent dernières années.

Dans son exposé, Frank Adams explique pourquoi il est important, aujourd’hui comme demain, pour la sécurité alimentaire à long terme, que des systèmes régionaux de semences traditionnelles sont maintenus et développés. Il présentera également des exemples concrets tirés de la pratique.

Après la présentation un échange avec le public est prévu.

Frank Adams multiplie et commercialise depuis 30 ans des semences certifiées biologiques de différentes espèces de légumes et participe à différents projets régionaux sur le thème “de la semence à l’assiette”.

Frank Adams travaille à l’école d’agriculture de Gilsdorf et est membre fondateur de l’association luxembourgeoise SEED.