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22
févr.
24
mai
Famille

Paysages variés

kideaz copyright mierscher kulturhaus  paysages varis ©Photo : Raymond Clement
De 15h00 à 17h00
Mierscher Kulturhaus
Mierscher Kulturhaus - 53 Rue Grand-Duchesse Charlotte, L-7520 Mersch Luxembourg

FR

Photographier, veut dire voir.
Apprendre à voir, transmettre aussi ce que l’on a vu.

De nos jours encore, la photographie est facilement associée à la documentation de la réalité. Pourtant, la photographie est bien plus que cela. Elle est devenue depuis longtemps un médium artistique qui, comme toutes les formes d'expression dans la création artistique, permet une grande liberté dans la conception – à condition que l'auteur maîtrise l'aspect technique de sa démarche.
En fait, ce n'est pas l'appareil photo qui crée l'image, mais le photographe qui manie l'appareil. Et puis, il y a le traitement de l'image prise – la technique de la chambre noire et/ou les processus de traitement numérique – autant d'outils à maîtriser pour transformer ce que l'on voit en image.

Le photographe luxembourgeois Raymond Clement est un artiste photographe qui a déjà parcouru un long chemin sur cette voie, et qui a développé – et continue de développer – son style par un travail conséquent et continu.

Dans la photographie de paysages et de structures naturelles de Raymond Clement, il s'agit de "voir la terre" dans le meilleur sens du terme. À savoir une observation précise de l'espace, de la lumière, de la structure, du rythme, de l'ambiance, du silence, du mouvement, de la proximité, du lointain. Finalement, s’agit de l'interprétation personnelle  du macro- et microcosme. La démarche photographique qui en résulte est guidée par la précision du regard qui, associé aux sensations internes de l’auteur, lui permet d’élaborer son monde artistique.

L'air, l'eau, la terre et le feu constituent pour Raymond Clement une sorte de recherche visuelle fondamentale. Les paysages volcaniques, l'influence de la lumière du soleil, les plantes agitées par le vent, les structures terrestres, le ciel et les nuages, les veines des pierres et du bois, la croissance organique… sont autant d'éléments qui composent ses photos paysagistes.

Il n'est guère surprenant que le photographe fasse volontiers référence au grand peintre des débuts du romantisme allemand, Caspar David Friedrich (1774-1880). Avec son tableau « Mer de glace » notamment, ce maître de la composition a jeté les bases d'une nouvelle conception artistique ouverte de l'espace naturel, une vision qui va bien au-delà d’une « simple » 'observation documentaire.
La célèbre phrase de Caspar David Friedrich : "Le peintre ne doit pas seulement peindre ce qu'il voit devant lui, mais aussi ce qu'il voit en lui. S'il ne voit rien en lui, il s'abstiendra aussi de peindre ce qu'il voit devant lui" est en parfaite adéquation avec le narratif artistique de Raymond Clement.

Dans toutes ses photos ayant trait à la nature, il traque avec un sens précis de l'observation et une sensibilité personnelle prononcée les figurations naturelles, mais aussi les traces qui témoignent de l'intervention de l’homme dans son quotidien. Ce que le photographe voit, ce qu'il vit, il le condense en images pleines de tensions, mais toujours harmonieuses.

Bon nombre des œuvres de Raymond Clement ressemblent à des extraits concentrés de grands scénarios naturels qui sont transformés en unités picturales graphiques. L'accent n'est pas mis sur le grandiose, mais plutôt sur l'absence de prétention dans son vocabulaire artistique souvent minimaliste. La simplicité est la reine de l'art, disent les grands artistes.
Toutes les œuvres de Raymond Clement naissent donc d'un dialogue intense avec la nature. Elles sont des synthèses de ses connaissances dans les domaines de la forme et de la couleur, de la perfection technique et de sa sensibilité visuelle. Nous sommes donc bien loin de toute photographie de « carte postale ».

La frontière entre macrocosme et microcosme disparaît, le monde peut se refléter dans les veines d'un rocher ou d’un petit caillou.
Une telle démarche demande au photographe d’explorer les « choses » dans leur intérieur profond, d’accéder à leur essence, à leur âme.
Le sculpteur sur pierre sarrois Paul Schneider disait : « On ne comprend une pierre que si on le veut ». Selon lui, il ne s'agit pas seulement d'une approche intellectuelle ou visuelle, esthétique. « Il faut aussi ressentir la pierre ». C'est précisément le chemin que Raymond Clement emprunte dans sa démarche, tout en questionnant de manière critique son propre travail de photographe.
 
Paul Bertemes, mediArt
Commissaire de l'exposition
​(Texte traduit de l’allemand)

février, 2024

22fév - 24maifév 2215 h 00 minmai 24Paysages variés(février 22) 15 h 00 min - (mai 24) 17 h 00 min Mierscher Kulturhaus, 53 Rue Grand-Duchesse Charlotte, L-7520 Mersch LuxembourgTypologie:En famille

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Détails de l'évènement

FR

Photographier, veut dire voir.
Apprendre à voir, transmettre aussi ce que l’on a vu.

De nos jours encore, la photographie est facilement associée à la documentation de la réalité. Pourtant, la photographie est bien plus que cela. Elle est devenue depuis longtemps un médium artistique qui, comme toutes les formes d'expression dans la création artistique, permet une grande liberté dans la conception – à condition que l'auteur maîtrise l'aspect technique de sa démarche.
En fait, ce n'est pas l'appareil photo qui crée l'image, mais le photographe qui manie l'appareil. Et puis, il y a le traitement de l'image prise – la technique de la chambre noire et/ou les processus de traitement numérique – autant d'outils à maîtriser pour transformer ce que l'on voit en image.

Le photographe luxembourgeois Raymond Clement est un artiste photographe qui a déjà parcouru un long chemin sur cette voie, et qui a développé – et continue de développer – son style par un travail conséquent et continu.

Dans la photographie de paysages et de structures naturelles de Raymond Clement, il s'agit de "voir la terre" dans le meilleur sens du terme. À savoir une observation précise de l'espace, de la lumière, de la structure, du rythme, de l'ambiance, du silence, du mouvement, de la proximité, du lointain. Finalement, s’agit de l'interprétation personnelle  du macro- et microcosme. La démarche photographique qui en résulte est guidée par la précision du regard qui, associé aux sensations internes de l’auteur, lui permet d’élaborer son monde artistique.

L'air, l'eau, la terre et le feu constituent pour Raymond Clement une sorte de recherche visuelle fondamentale. Les paysages volcaniques, l'influence de la lumière du soleil, les plantes agitées par le vent, les structures terrestres, le ciel et les nuages, les veines des pierres et du bois, la croissance organique… sont autant d'éléments qui composent ses photos paysagistes.

Il n'est guère surprenant que le photographe fasse volontiers référence au grand peintre des débuts du romantisme allemand, Caspar David Friedrich (1774-1880). Avec son tableau « Mer de glace » notamment, ce maître de la composition a jeté les bases d'une nouvelle conception artistique ouverte de l'espace naturel, une vision qui va bien au-delà d’une « simple » 'observation documentaire.
La célèbre phrase de Caspar David Friedrich : "Le peintre ne doit pas seulement peindre ce qu'il voit devant lui, mais aussi ce qu'il voit en lui. S'il ne voit rien en lui, il s'abstiendra aussi de peindre ce qu'il voit devant lui" est en parfaite adéquation avec le narratif artistique de Raymond Clement.

Dans toutes ses photos ayant trait à la nature, il traque avec un sens précis de l'observation et une sensibilité personnelle prononcée les figurations naturelles, mais aussi les traces qui témoignent de l'intervention de l’homme dans son quotidien. Ce que le photographe voit, ce qu'il vit, il le condense en images pleines de tensions, mais toujours harmonieuses.

Bon nombre des œuvres de Raymond Clement ressemblent à des extraits concentrés de grands scénarios naturels qui sont transformés en unités picturales graphiques. L'accent n'est pas mis sur le grandiose, mais plutôt sur l'absence de prétention dans son vocabulaire artistique souvent minimaliste. La simplicité est la reine de l'art, disent les grands artistes.
Toutes les œuvres de Raymond Clement naissent donc d'un dialogue intense avec la nature. Elles sont des synthèses de ses connaissances dans les domaines de la forme et de la couleur, de la perfection technique et de sa sensibilité visuelle. Nous sommes donc bien loin de toute photographie de « carte postale ».

La frontière entre macrocosme et microcosme disparaît, le monde peut se refléter dans les veines d'un rocher ou d’un petit caillou.
Une telle démarche demande au photographe d’explorer les « choses » dans leur intérieur profond, d’accéder à leur essence, à leur âme.
Le sculpteur sur pierre sarrois Paul Schneider disait : « On ne comprend une pierre que si on le veut ». Selon lui, il ne s'agit pas seulement d'une approche intellectuelle ou visuelle, esthétique. « Il faut aussi ressentir la pierre ». C'est précisément le chemin que Raymond Clement emprunte dans sa démarche, tout en questionnant de manière critique son propre travail de photographe.
 
Paul Bertemes, mediArt
Commissaire de l'exposition
​(Texte traduit de l’allemand)

HORAIRES

Février 22 (Jeudi) 15 h 00 min - Mai 24 (Vendredi) 17 h 00 min

Localisation

Mierscher Kulturhaus

53 Rue Grand-Duchesse Charlotte, L-7520 Mersch Luxembourg

@ Little Kideaz

Pour ce tout nouveau numéro, nous avons consacré notre magazine à nos amies tortues marines et terrestres. Little Kideaz n°9 est déjà disponible dans notre boutique en ligne, alors n'attendez plus pour le commander !

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