La pièce présente différentes versions d’une histoire d’amour, comme si chaque choix, chaque mot, chaque silence ouvrait une nouvelle réalité – à travers une série de courtes scènes.

La structure dramatique s’inspire de la théorie du multivers : dans un univers infini, toutes les possibilités coexistent. Ainsi, les mêmes scènes se rejouent avec de légères variations, révélant des trajectoires alternatives — parfois heureuses, parfois tragiques. On assiste à leur rencontre, à leurs disputes, à leurs retrouvailles, à des moments de tendresse, de rupture, de maladie, et de décisions irréversibles.

Ce qui commence comme une comédie romantique légère se transforme progressivement en une réflexion profonde sur la vie, la mort, et le libre arbitre. La pièce aborde notamment la question du choix face à la maladie incurable et au droit de mourir dans la dignité.

Ce dernier thème résonne particulièrement aujourd’hui en France, où l’Assemblée nationale vient justement d’adopter une loi historique sur l’aide active à mourir.

Inévitablement, en regardant Constellations, les spectateurs se surprennent à rêver à ce qu’aurait pu devenir leur propre vie, s’ils avaient suivi un autre chemin à un moment décisif de leur existence.

À travers un langage simple mais chargé d’émotion, Constellations interroge la nature de l’amour, la fragilité de l’existence et la beauté des instants partagés, même s’ils sont éphémères. C’est une œuvre à la fois scientifique et poétique, intime et universelle.

Avec : Valérie Bodson & Olivier Foubert 

Participation de : Anne Brionne, Lis Dostert, Christiane Rausch, Raoul Schlechter, Serge Tonnar & Timo Wagner 

Texte : Nick Payne 

Mise en scène : Lol Margue 

Scénographie & costumes : Christian Klein 

Assistanat à la mise en scène & lumières : Antoine Colla 

Production : Théâtre du Centaure

Coproduction: Théâtre du Centaure, KHN