WEEKEND A DEUX, WEEKEND HEUREUX
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[ Article publié le 28/06/2017 ]
“J’ai passé un week-end de rêve en amoureux et sans enfant”
Ce billet d’humeur va vous apparaître assez cliché: la maman qui se retrouve un weekend sans enfant et profite de chaque instant comme si c’était le dernier.
Je vous l’accorde cela l’est peut être, mais qu’est-ce que c’est bon et nécessaire de se retrouver avec soi-même et son amoureux. On ne le dira jamais assez!
On les aime nos bouts de chou mais il faut se laisser des moments à deux sans agenda, sans obligation de levé à l’aube, de repas à gérer, de tout simplement s’occuper non-stop de son mini soi.
Alors on a fait la grasse mat’, on a pris de longs petit-déjeuner, on a lu, on a fait bronzette (rappelez-vous mon dernier article…ben j’ai plus bronzé en 3 jours qu’en 15 jours de vacances en famille 🙂 ), on s’est couché tard sans tirer à pile ou face au moment du dodo pour savoir qui se lèverait le lendemain sous les cris de bébé chou…. la liberté!
“Nous sommes drogués à nos mini-nous”
Cela étant dit, après 2 jours on ressent comme un manque. On se prend à regarder les dernières photos prises de bébé, on visionne 10 fois la même vidéo de “Tadadadaaa”, on harcèle la babysitter de questions et on lui demande des photos sous tous les angles, on remarque que le papa est aussi bien en manque car il en vient à imiter les paroles (et par là, je veux dire onomatopées incompréhensibles) de son fils, et à montrer du doigt comme lui avec un air ahuri.
Tout ça sont bien les signes qu’une dose de sourires, câlins et même pleurs doivent nous être injecté et vite.
Le constat est sans appel. Nous sommes drogués à nos mini-nous et nous ne sommes pas fait pour en rester trop longtemps éloignés.
C’est là toute la magie de ces weekends à deux, on profite intensément de ces 2 jours de liberté offerts et on est plus pressé de rentrer a la maison retrouver bébé plutôt que d’en partir.
Fini la nostalgie du retour de weekend qu’on connaissait avant. Mais ça c’était avant et c’est tant mieux.
Cet article a été rédigé par Marion Finzi du blog Goguette Trotter
