
Le Bain turc d’Ingres met ensemble la sexualisation des corps féminins et un fantasme de l’ailleurs qui rendrait possible une telle représentation : ce tableau a ainsi donné lieu à une riche iconographie.
Suivant le geste de l’artiste Sylvia Sleigh, Madeleine Roger-Lacan reprend toute l’architecture de l’oeuvre, mais remplace les femmes érotisées par des hommes hypersexualisés et passifs, montrant combien le cadre de la copie peut offrir la possibilité d’une interprétation, voire d’une contradiction.